Le choix d’orientation

A quel moment peut-on commencer cet accompagnement et comment s’y prend-on?

Le plus tôt est souvent le mieux !

L’élève lycéen et futur étudiant doit avoir déjà réfléchi à son avenir et aux idées de vie professionnelle seul ainsi qu’avec ses parents et son entourage. Certains jeunes émettent le désir de poursuivre une filière particulière très tôt, d’autres pas, il faut savoir écouter l’ensemble des arguments...

Citons l’exemple de Léo, ancien élève : sa passion depuis l’enfance est l’industrie horlogère. Lorsque nous nous rencontrons, il a déjà fait le choix d’intégrer une école de commerce mais il sait que tout sera orienté dans le sens de ce secteur d’activité. Tout au long de ses études, il sélectionne ses stages au sein d’entreprises spécialisées. A chaque fois que l’occasion lui est donnée de choisir son terrain de recherche (son mémoire de fin d’études notamment), il reste fidèle à sa ligne. Sa persévérance paie, il signe son premier contrat de travail chez un fabricant de montres renommé.

Le chemin suivi par Léo est révélateur des nombreuses pistes qui s’offrent à chacun pour décider de ses études supérieures.

Les uns vont privilégier une filière « métier » ou « fonction » : avocat, orthophoniste, ingénieur informaticien, professeur…. Pour ces élèves, le but est d’affiner les souhaits (ce qui pourra souvent être fait au fur et à mesure des études) et surtout de réussir la mise en cohérence des objectifs et capacités.

Les autres auront à cœur de chercher une formation mettant en valeur une passion pour un type de service ou de produit ou encore pour une cause :
les organisations non-gouvernementales, les produits de l’industrie du luxe, l’aide à la personne, les enfants, les produits alimentaires, l’aéronautique ou encore le cinéma… Ceux-ci devront ensuite trouver vers quel grand type d’études ils iront : par exemple, celui que le chocolat passionne pourra choisir une filière restauration/pâtisserie, une filière ingénieur de production, une filière agronomie ou encore une école de commerce ou un BTS de commerce international.

Certains, enfin, vont fonctionner et se motiver autour de qualités professionnelles requises dans un certain type de métier ou profession. L’élève peut ici faire appel à des dimensions plus profondes de sa personnalité. Par exemple, il dira vouloir trouver un métier dans lequel s’exerce la méticulosité, le goût pour la relation humaine, l’empathie ou au contraire l’envie de travailler seul ou d’exercer à l’étranger… Cette situation est de loin la plus subtile à guider car il s’agit là de mettre en relation l’ensemble des paramètres tant personnels que scolaires avec des possibilités professionnelles.

En conséquence, nous préconisons de commencer le travail d’accompagnement en début de Première (avant si l’élève en fait la demande). Il faut savoir que les bulletins pris en compte par les filières sélectives de l’enseignement supérieur sont ceux des classes de première et de terminale. Il est donc important que l’élève prenne conscience de cette cohérence choix d’études/ scolarité.